Il soutenait qu'il avait besoin de trois ans pour parachever son projet de société pour le Niger, qu'il faille poursuivre l'œuvre de développement avec lui. Et ça, les Nigériens dans leur grande majorité ne l'entendaient pas de cette oreille. Beaucoup ruminaient contre lui une colère saine et juraient par tous les dieux qu'il sera renversé.
Quelques semaines avant que je ne quitte Niamey, on ne parlait que de coup d'état. Très étonnant, des militaires de la garde présidentielle prenaient des libertés à raconter que le "vieux" partira de gré ou de force après la fin de son mandat. Ai-je serré la main des putschistes ?
Une chose est sûre. Baba Tandja a préféré l'humiliation à la gloire et personne ne pleurera pour lui. Ceux qui l'ont déposé lui ont épargné la vie (Alhamdoulilah !). Mais pourraient ne pas lui éviter les délices de la prison de Koutoukalé (où il prenait plaisir à envoyer ses opposants). Sauf cas de force majeure !
Le cas nigérien
Les événements du Niger confirme qu'on ne joue pas impunément avec la nation pour reprendre mon confrère Apathie. Toutefois, ils remettent sur le tapis l'épineuse question du rôle de l'armée dans la république. On a trop vite dénoncé son immixtion dans le débat politique. Mais, franchement, en l'espèce son intervention était-ce souhaitable ou non ? Assalam aleikoum !
Source de l'image : http://issikta.blogspot.com/2008/12/tandja-et-la-politique-du-silence_31.html
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