Dimanche matin, un détour par la Maison des esclaves avant de prendre la route pour le Bénin. Le Bénin qui célèbre en ce 1er août, le cinquantenaire de son indépendance.Si vous vivez au Togo et vous n'avez jamais entendu parler de la Maison des esclaves (Wood Home, c'est son surnom), c'est l'occasion de planifier une visite. Une maison perdue parmi tant d'autres dans la localité d'Agbodrafo.
Derrière un lourd portail, un bâtiment en ruine. Notre guide s'élança dans une cour attenante et revint avec le conservateur. Ce dernier nous accueille avec une mine grave et nous raconte par le menu le récit de la traite négrière à Agbodrafo.
Ici, le commerce des esclaves s'est déroulé dans la clandestinité. Les négriers ont construit loin des habitations et dans la forêt. Et c'est dans ce gîte qu'ils opéraient bien évidemment avec des complicités locales et surtout à la barbe de toutes les familles et notabilités qui n'osaient lever le petit doigt. Immonde tout ça ! Rapportez tout ceci à notre condition politique actuelle. Toutes ces années qui sont passées, on n'a pas changé !
Les photos sont ici : Maison des esclaves à Agbodrafo
Sincèrement, selon moi, cette maison de l'esclave est une escroquerie avérée. Je ne sais pas par quel canal votre visite a été organisée, cependant, on nous a conseillé de nous rendre dans la maison du chef traditionnel où on nous a réclamé 15000cfa avant de nous mettre à disposition un certain Carlos qui est des enfants du couple royal et qui devrait nous servir de guide. Et arrivé sur place et il me faisait savoir qu'il y aura un autre guide qui tant bien que mal nous a fait l'historique des lieux. Et à la fin, un barbu nous comprendre qu'on doit encore payer. Mon refus était catégorique.
RépondreSupprimerBref, selon moi, ce site n'a aucune mémoire et si son exploitation doit se poursuivre, son organisation doit être revue afin d'éviter un conflit latent entre la famille du chef traditionnel et les gestionnaires du site.
Désolé de ma position par rapport à ce site
Merci Abel pour votre commentaire. Il est vrai que la gestion de cette Maison des esclaves n'est pas formelle. Vous avez été grugés, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais moi, je ne suis pas passé par la chefferie. Alors je n'avais qu'un seul interlocuteur, le gestionnaire du site. Et c'est auprès de lui que nous avons payé notre contribution.
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