Il faut impérativement voter le 28 février. Sinon après, les jours seront mauvais pour le Togo. Nous tomberons dans un "vide juridique" qui va "plonger le pays encore une fois dans la crise et l’instabilité politique permanente".Si j'ai compris, c'est bien cela la rhétorique du RPT pour s'opposer à la reprise de la révision des listes électorales, donc au report de la présidentielle.
Alors, c'est du déjà entendu ça. En d'autres occasions et en d'autres époques, ce parti nous a toujours servi ce plat de "vide juridique" que je n'ai jamais digéré pour une raison toute simple :
L'article 61 de la Constitution togolaise qui fonde le raisonnement du RPT dit ceci : "Le scrutin est ouvert sur convocation du corps électoral par décret pris en conseil des ministres soixante (60) jours au moins et soixante quinze (75) jours au plus avant l'expiration du mandat du Président en exercice." Or, deux articles plus haut dans le même texte, l'article 59 dispose donc que : " Le président de la République est élu au suffrage universel direct et secret pour un mandat de cinq (05) ans. Il est rééligible. Le Président de la République reste en fonction jusqu'à la prise de fonction effective de son successeur élu."J'espère avoir tort et que le RPT a totalement raison. Un juge impartial pour nous départager ?
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